12.04.2013

L'hypersexualisation.

Étant donné que l'hypersexualisation est un phénomène grandissant dans la société, il semblait important de l'aborder dans mon cours de prévention et d'adaptation scolaire. Cette problématique me touche énormément, car étant une fille, je suis touchée au maximum par cela. Nous avons principalement vu que les magazines québécois pour les préados et adolescents véhiculent en effet des messages rétrogrades sur la féminité et les rapports hommes femmes. On y présente des jeunes filles maigres comme tout. Ces jeunes filles sont très jeunes et sont souvent sous le poids santé. Ce qui est le plus triste dans cette situation, c'est que les jeunes filles qui voient cela dans les magasines, sur internet et à la télévision et veulent y ressembler. À une période de leur vie où accepter la modification de son corps n’est déjà pas toujours facile, elles se retrouvent confrontées à un idéal esthétique insensé et incompatible avec la santé. Les filles s’automutilent en changeant leurs formes naturelles par la restriction alimentaire, telle l'anorexie. De plus, ces publicités présentent de la sexualité d'une manière explicite. On a noté que certaines publicités de grandes marques s'apparentent à des photos de pornographie. Les jeunes filles et les jeunes garçons ne sont alors plus capables d'en faire la distinction. C'est alors qu'arrive dans leurs vies la sexualisation précoce. Ces jeunes sont tellement exposés à la sexualité qu'ils ne savent plus où donner de la tête. Ils ne savent plus ce qu'ils doivent faire dans leurs premières relations sexuelles. Ils n'ont plus conscience de ce qu'est le véritable amour, et une véritable relation. Je trouve cela vraiment triste que les jeunes doivent vivre dans une société comme celle-ci. Il me semble donc vraiment important d'en parler dans ma future classe afin de les conscientiser sur ce problème. 


(ce vidéo provient de youtube)

12.03.2013

Les centres jeunesse.

Dans le cadre de mon cours d'organisation scolaire, j'ai du faire un travail sur un sujet de mon choix. Comme j'ai été élevée dans une famille d'intervenant en centre jeunesse, j'ai toujours été intéressée à en savoir plus sur ce sujet. J'ai donc choisi ce sujet-là. Voici donc, mes principaux apprentissages, du moins, ceux que je trouvais les plus intéressants. 

Un centre jeunesse est en fait une institution gouvernementale canadienne ayant pour but d’aider des jeunes qui sont en difficulté ou encore des jeunes dont les parents les ont abandonnés. Il est possible pour ces jeunes d’être accueillis dans un centre jeunesse dès leur naissance, et ce, jusqu’à leur 18 ans. C’est la cour qui en décide ainsi. Leur rôle est donc de coordonner les services offerts aux jeunes selon la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents ou de la Loi sur la protection de la jeunesse. Les centres jeunesse offrent également d’autres services très intéressants tels que les services d’adoption locale et internationale ainsi que les services de retrouvailles, toujours en matière d’adoption. Ils s’occupent également du côté administratif de la chose : ils voient à l’administration des centres de réadaptation pour les jeunes, à l’évaluation des familles d’accueil ainsi que des familles qui désirent adopter.Les centres jeunesse du Québec comptent plus de 8 000 intervenants, dont des professionnels en travail social, en psychoéducation, en criminologie ainsi qu’en psychologie. Ceux-ci sont chargés de fournir une aide spécialisée aux jeunes qui vivent des difficultés dans leurs familles ainsi qu’aux jeunes mères qui ont de grandes difficultés d’adaptation.

La mission principale des centres jeunesse est d’assurer la protection des enfants en situation de danger. Par ailleurs, ils amènent les jeunes auteurs de délits ou d’actes violents à assumer leurs responsabilités et à se réadapter à la société. Ils ont aussi comme mission d’aider les jeunes à retrouver un équilibre personnel et social, à assurer aux jeunes qui nécessitent un retrait temporaire de leur famille, un éventail d’hébergement adapté à leur situation. Ils doivent également aider les jeunes mères qui ont de la difficulté à s’adapter à leur rôle parental, aider les enfants et les adultes à se préparer à une adoption, aider les enfants adoptés et les parents naturels à reprendre contact, offrir leur expertise dans certaines causes de divorces et finalement, ils doivent agir, dans certaines régions, comme médiateurs lors d’une rupture familiale.





La psychose chez l'enfant.

Dans le cadre de mon cours de EHDAA j'avais mon travail de session sur un sujet de mon choix. Ce sujet devait ce rapporter aux élèves handicapés ou en difficulté d'apprentissage et d'intégration. Avec ma coéquipière nous avons décidé de prendre la psychose chez les enfants.À la base, nous voulions le faire sur la schizophrénie, mais comme les cas de schizophrénie chez les enfants sont très rares, puisque ce trouble ne peut être diagnostiqué qu'à l'adolescence, nous avons décidé de nous pencher sur la psychose. 

La psychose est en fait, un état mental dans lequel la personne paraît déconnectée ou semble perdre le contacte avec la réalité. Les jeunes présentant la psychose ont des comportements bizarres et excessifs. Ces jeunes présentent aussi des allusions paranoïdes, ils ont aussi l’impression d’être contrôlés par des étrangers où ils croient même qu’ils sont venus d’autres mondes, ils tentent de communiquer avec celui-ci par le biais du téléphone ou même la télévision. De plus, ces jeunes présentent des idées de grandeur, des idées teintées par la religion, et ce, d’une façon très exagérée par rapport à la compréhension habituelle et  ces jeunes éprouvent un sentiment de culpabilité extrême à propos de motifs banals. Pendant leurs épisodes psychotiques, les jeunes vivent des hallucinations.

Les causes de ce trouble mental sont encore méconnues des chercheurs. Ils soutiennent cependant une théorie selon laquelle, l'enfant qui a très peu d'affection de sa mère peut développer un trouble psychotique. Aussi, ils soutiennent que la génétique aurait un grand rôle à jouer dans ce trouble.